Je ne suis qu’une putain d’égoïste superficielle. Avec une âme qui bat de l’aile. Totalement inconsciente de ses sentiments. Avec un cœur taillé dans du ciment. Et si je n’ai pas envie de faire comme toi ? Avec ta jolie lanterne tu prends le chemin déjà éclairé. Et si moi je veux m’enfoncer dans le noir. Sans lampe, sans filet de sécurité.

Marre de ces jugements trop hâtifs. Ces regards furtifs. Si je ne suis qu’une putain d’égocentrique. C’est parce que mon nombril est tellement attirant. Mon cœur s’accorde avec l’antarctique. C’est parce que le monde est bien trop ennuyant. Je n’en fais qu’à ma tête. Je prends tout à la légère, c’est jour de fête.

Et si je ne suis qu’une putain. C’est pour mieux te tromper. Les chemins détournés et sinueux sont attrayants. J’en peux plus de suivre le troupeau. Un mouton parmi mes pauvres amants. Je n’obéis à personne, muse de moi-même. Je hais tout ces bourgeois bohèmes. Si je ne suis qu’une putain, c’est parce que je le veux bien.

Seule dans un coin de la pièce

4 murs pour seuls amis

Je me regarde, je te déteste

Je sais qu’ils sont tous partis

Dis moi qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?

Pourquoi moi ? Pourquoi comme ça ?

Dis moi pourquoi tu te comportes comme ça ?

Retourne la voir, brise mon miroir

Seule dans ton ombre

Je marche sans comprendre

Je vais, j’erre à tes côtés

Mais je sombre dans mes pensées

Dis moi qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?

Est-ce toi ? Est-ce moi ?

Dis moi pourquoi tu ne me lâches pas ?

Retourne la voir, brise mes espoirs

Personne à qui me confier

Seule dans un endroit confiné

Tu rentres tard, il est trop tard

Un bon coup vaut mieux qu’un milliard

Dis moi qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?

Etais-ce hier ? Etais- ce il y a un mois ?

Dis moi pourquoi tu ne part pas ?

Arrête de me voir, va - t – en ce soir

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Si rien ne vous fait pleurer
Ecoutez cette chanson
Elle me rappelle tout le mal
Elle me rappelle les pleurs
Et ce vide tenace qui m’envahit
Toutes ces larmes fatiguées de tomber
Ce corps qui n’en peut plus de trembler
Ces cris incessants qui jamais ne s’essoufflent
Cette haine qui anime mon cœur
Cette colère qui fait pleurer mes sœurs

Si rien ne vous attriste
Regardez autour de vous
Je vois tout le mal
Ce monde dominé par la souffrance
Et ce mal increvable qui me pourrit
Toutes ces larmes desséchées de ne plus pouvoir couler
Ce corps épuisé de se battre contre son gré
Ces cris dans ma tête qui jamais ne cesse
Cette rage qui fait battre mon cœur
Ce dégoût qui me fait peur

Et si rien ne vous touche
Réflechissez à la peine
Distillée partout autour de vous
Ces catastrophes naturelles
Et ces hommes qui se brûlent les ailes
Toutes ces larmes perdues
Oui ce corps qui ne comprend plus
Ces hurlements qui jaillissent dans tout les coins
Cette colère qui cuit à point
Cette pitié qui m’étreint

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Comment me faire entendre ?

Que ma voix passe au dessus des autres

Que mes paroles détonnent dans ton sillage

Il y a trop de monde autour de toi qui résonnent

Comment faire en sorte que je détonne ?

Perdue dans la foule

J’attends ce moment depuis longtemps

Impatiente d’appartenir à ton monde

Mais il y a trop de monde autour de toi

Je me perds dans l’anonymat

La musique rythme ma vie

Ton nom s’affiche dans ma tête

Ta voix porte mon âme

Un espoir de plus, une fleur se fane

Un simple lien me relie à toi

Impression d’appartenance

Trop de barrières, trop d’indifférence

Comment t’en vouloir, je suis trop loin

A mille lieu de ton milieu

Obsession qui m’oppresse

Guerre des sens qui ne cesse

Comment en finir avec cette histoire

Que je tombe enfin de ma tour d’ivoire

Un seul intérêt et je meurs en paix

La musique s’est arrêtée de rythmer ma vie

Ton nom gravé en noir dans ma tête

Ta voix lointaine coule mon âme

Un espoir envolé, une fleur en flamme

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Jeunesse dorée

Vie trop plate pas assez exaltée

Besoin de sensation

Besoin de mouvement

Oui, mais voilà, la vraie vie c’est pas ça

Le monde réel n’est pas si beau

Marchand de sable, retourne dans ton nuage

Ne vend pas ce que tu ne maîtrises pas

Profiteur du mal être

Ne vend pas ce que tu ne consommes pas

Jeunesse princière

Dans la vie tout est dû

Erreur de jugement

Erreur d’appréciation

Oui mais voilà, un jour tu le regretteras

Le monde artificiel est tellement mieux

Marchand de sable, retourne dans ton nuage

Ne vend pas ce que tu ne maîtrises pas

Profiteur de l’imbécillité humaine

Ne vend pas ce que tu ne comprends pas

Un jour tu verras

Jeunesse stupide, jeunesse trop riche

Tu auras mal à en pleurer

Tu auras mal à en crier

Oui, mais voilà, ce sera trop tard

Le monde réel t’échappera

Oui, mais voilà, tu seras perdu

Le monde réel est loin derrière

Le monde réel n’existe plus

La lumière n’est pas le paradis

Le gyrophare de l’ambulance non plus

Marchand de sable, retourne dans ton nuage

Ne vend pas ce que tu ne maîtrises pas

Profiteur et sans conscience

Ne vend pas ce que tu n’expliques pas

Bienvenue à tous sur ce blog !

J'ai l'intention d'y mettre des textes que j'ai écrit... Chansons, poèmes ou encore pensées... Ne vous attendez pas à de la joie, il n'y en aura que très peu. Les textes tristes sont tellement plus beaux...
N'hésitez pas à me donner votre avis et à mettre le lien de votre blog que j'y passe faire un tour aussi.

J'accepte toutes sortes de critiques du moment qu'elles sont expliquées et fondées. On est pas des barbares illétrés quand même...

Bonne lecture !